Sujets de mémoire en droit public international
Le mémoire est une étape importante dans la formation universitaire des étudiants en droit. Il s’agit d’un travail de recherche approfondi sur un sujet juridique, qui doit être rédigé et soutenu devant un jury. Le mémoire permet de développer ses compétences en matière de recherche, d’analyse, de synthèse et de rédaction juridique. Il constitue également une opportunité de se spécialiser dans un domaine du droit et de se faire connaître des enseignants-chercheurs.
I. Rédiger un mémoire en droit public international : 5 choses à savoir
Le droit public international est une branche du droit qui régit les relations entre les sujets de droit international, principalement les États, les organisations internationales et les individus. Il englobe des domaines variés, tels que le droit des traités, le droit de la responsabilité internationale, le droit des droits de l’homme, le droit humanitaire, le droit de la mer, le droit de l’environnement, etc. Le droit public international est un domaine en constante évolution, qui fait face à des défis majeurs, tels que la lutte contre le terrorisme, la protection des réfugiés, la régulation du commerce mondial, etc.
Rédiger un mémoire en droit public international implique donc de choisir un sujet pertinent, d’effectuer une recherche documentaire rigoureuse, de structurer son plan, de rédiger son texte et de le présenter à l’oral. Voici cinq choses à savoir pour réussir son mémoire en droit public international.
- Choisir un sujet pertinent
Le choix du sujet est essentiel pour la réussite du mémoire. Il doit être à la fois original, intéressant et réalisable. Il faut éviter les sujets trop vastes, trop complexes ou trop éloignés du droit public international. Il faut également éviter les sujets trop simples, trop classiques ou trop dépassés. Il faut trouver un équilibre entre l’actualité et la pertinence juridique du sujet.
Pour choisir son sujet, il faut se renseigner sur les domaines de recherche et les publications des enseignants-chercheurs du laboratoire auquel on est rattaché. Il faut également consulter les sources d’information spécialisées en droit public international, telles que les revues juridiques, les sites web des organisations internationales, les bases de données juridiques, etc. Il faut se tenir au courant des évolutions du droit public international et des problématiques actuelles.
Il faut ensuite délimiter son sujet et le formuler sous la forme d’une question ou d’une problématique. Il faut s’assurer que le sujet est suffisamment précis et qu’il permet de dégager une problématique claire et cohérente. Il faut également vérifier que le sujet dispose d’une documentation suffisante et accessible.
Il est conseillé de soumettre son sujet à son directeur ou sa directrice de mémoire, qui pourra donner son avis et ses conseils. Il faut respecter les consignes et les délais fixés par l’université pour valider son sujet.
- Effectuer une recherche documentaire rigoureuse
La recherche documentaire est une étape cruciale du mémoire. Elle consiste à recueillir et à analyser les sources juridiques pertinentes pour le sujet choisi. Elle permet de se familiariser avec le sujet, d’identifier les points clés, les arguments, les opinions et les controverses existantes. Elle permet également de construire son raisonnement juridique et de soutenir sa thèse.
La recherche documentaire doit être rigoureuse et exhaustive. Il faut utiliser des sources variées et fiables, telles que :
- Les sources primaires : ce sont les normes juridiques qui émanent des sujets de droit international, principalement les traités internationaux, la coutume internationale, les principes généraux du droit et la jurisprudence internationale.
- Les sources secondaires : ce sont les travaux doctrinaux qui commentent et analysent les sources primaires, principalement les articles de revues juridiques, les ouvrages juridiques, les thèses et les mémoires.
- Les sources complémentaires : ce sont les sources qui apportent un éclairage non juridique sur le sujet, principalement les rapports d’organisations internationales ou non gouvernementales, les articles de presse, les statistiques, les études de cas, etc.
Il faut organiser sa recherche documentaire en utilisant des outils adaptés, tels que les catalogues de bibliothèques, les bases de données juridiques, les moteurs de recherche spécialisés, etc. Il faut également trier, classer et référencer les sources trouvées en utilisant des logiciels de gestion bibliographique.
Il faut enfin analyser les sources trouvées en les confrontant à la problématique du mémoire. Il faut identifier les informations utiles, les idées principales, les arguments, les opinions et les critiques. Il faut également évaluer la fiabilité, la pertinence et la valeur juridique des sources. Il faut éviter le plagiat et citer correctement ses sources en respectant les normes de citation en vigueur.
- Structurer son plan
Le plan est la colonne vertébrale du mémoire. Il permet d’organiser et de présenter son raisonnement juridique de manière claire et logique. Il doit répondre à la problématique du mémoire et refléter la thèse défendue.
Le plan doit être structuré en parties, sous-parties et paragraphes. Il doit respecter le principe de l’unité, c’est-à-dire que chaque partie, sous-partie et paragraphe doit traiter d’un seul aspect du sujet. Il doit également respecter le principe de la progression, c’est-à-dire que chaque partie, sous-partie et paragraphe doit s’enchaîner de manière cohérente et fluide. Il doit enfin respecter le principe de la proportion, c’est-à-dire que chaque partie, sous-partie et paragraphe doit avoir un poids équivalent dans le développement du raisonnement.
Le plan doit être rédigé sous la forme d’un plan détaillé, qui comporte les titres des parties, des sous-parties et des paragraphes, ainsi que des indications sur le contenu et les transitions. Le plan détaillé doit être soumis à son directeur ou sa directrice de mémoire, qui pourra donner son avis et ses suggestions.
- Rédiger son texte
La rédaction est l’étape finale du mémoire. Elle consiste à mettre par écrit son raisonnement juridique en suivant le plan établi. Elle doit être claire, précise, rigoureuse et argumentée.
La rédaction doit respecter les règles de la langue française, notamment en matière d’orthographe, de grammaire, de syntaxe et de ponctuation. Elle doit également respecter les règles du style juridique, notamment en matière de vocabulaire, de terminologie, de références et de citations.
La rédaction doit comporter les éléments suivants :
- Une introduction : elle présente le sujet, la problématique, la thèse et le plan du mémoire. Elle doit être accrocheuse, synthétique et annoncer clairement le propos du mémoire.
- Un développement : il suit le plan détaillé et expose le raisonnement juridique du mémoire. Il doit être structuré en parties, sous-parties et paragraphes. Il doit utiliser des transitions pour assurer la cohérence et la fluidité du discours. Il doit utiliser des sources juridiques pour appuyer ses arguments et ses analyses. Il doit également prendre en compte les opinions divergentes ou critiques et y répondre.
- Une conclusion : elle résume le propos du mémoire, répond à la problématique et ouvre des perspectives pour prolonger la réflexion. Elle doit être synthétique, cohérente et originale.
La rédaction doit être accompagnée d’éléments annexes, tels que :
- Une page de titre : elle indique le nom de l’université, le nom du laboratoire, le nom du directeur ou de la directrice de mémoire, le nom de l’étudiant ou de l’étudiante, le titre du mémoire et la date de soutenance.
- Un sommaire : il reprend le plan détaillé du mémoire avec les numéros des pages correspondantes.
- Une liste des abréviations : elle recense les abréviations utilisées dans le mémoire avec leur signification.
- Une liste des tableaux et des figures : elle recense les tableaux et les figures utilisés dans le mémoire avec leur numéro, leur titre et leur page.
- Une bibliographie : elle recense les sources juridiques utilisées dans le mémoire avec leur référence complète selon les normes de citation
Exemples de sujets de mémoire en droit public international
Voici 50 sujets de mémoire en droit public international :
- La reconnaissance des États et des gouvernements en droit international public
- Les immunités des États et des organisations internationales
- La délimitation et le régime juridique des espaces internationaux
- La responsabilité internationale des États en droit international public
- La protection des droits de l’homme en droit international public
- Les conflits armés et le droit international humanitaire
- La Cour internationale de justice et son rôle dans le règlement des différends entre États
- La responsabilité des entreprises transnationales en droit international public
- La protection de l’environnement en droit international public
- La coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme
- La protection des réfugiés en droit international public
- Les sanctions internationales en droit international public
- La responsabilité des États pour les dommages causés par des activités spatiales
- La protection des minorités en droit international public
- Les relations entre les États et les organisations internationales
- La protection des biens culturels en droit international public
- Les crimes internationaux et la justice pénale internationale
- La protection des droits des travailleurs migrants en droit international public
- La responsabilité des États pour les violations du droit international humanitaire
- La protection des droits des femmes en droit international public
- La protection des droits des enfants en droit international public
- Les accords de libre-échange en droit international public
- La protection des droits des peuples autochtones en droit international public
- La responsabilité des États pour les dommages causés par des activités nucléaires
- La protection des droits des personnes handicapées en droit international public
- La protection des droits des LGBT en droit international public
- La protection des droits des personnes âgées en droit international public
- La protection des droits des personnes déplacées en droit international public
- La responsabilité des États pour les dommages causés par des changements climatiques
- La protection des droits des consommateurs en droit international public
- La protection des droits des animaux en droit international public
- La protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies mentales en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies chroniques en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies infectieuses en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies génétiques en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies rares en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies professionnelles en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées à l’environnement en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées à l’alimentation en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées à l’eau en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées à l’air en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux produits chimiques en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux radiations en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux technologies de l’information et de la communication en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux médicaments en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux vaccins en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux thérapies géniques en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux thérapies cellulaires en droit international public
- La protection des droits des personnes atteintes de maladies liées aux thérapies génomiques en droit international public